Le printemps arrive doucement et c’est souvent une période propice à l’adoption de bonnes résolutions, notamment en ce qui concerne notre santé.
Nous pensons donc que c’est le moment idéal pour évoquer avec vous quelques méthodes efficaces pour arrêter de fumer. Le printemps et l’été sont des saisons plus favorables à l’arrêt de la cigarette: le temps améliore notre moral, les vacances peuvent être aussi un élément déclencheur pour ne plus fumer.
Chacun a sa propre opinion sur la méthode la plus efficace pour arrêter de fumer. Des gommes à base de nicotine aux traitements médicaux sur prescription médicale, en passant par le sevrage agressif, il existe de multiples procédés adaptés au profil de chacun. Pourtant, de nombreuses personnes n’arrivent pas à tenir leur bonne résolution et aucun spécialiste n’a en main la méthode gagnante, fonctionnant à 100%.
L’aspect probablement le plus dur lorsqu’on souhaite stopper la cigarette est l’envie soudaine et irrépressible de fumer. Cette difficulté est d’autant plus criante quand le tabac faisait partie intégrante de notre routine.
Ne pas penser à fumer peut être compliqué, notamment pendant les premiers jours d’arrêt. Mais le manque diminue avec le temps et devient plus facile à gérer. Et généralement les personnes arrivant à maîtriser leur envie de fumer ne penseront plus au tabac comme quelque chose à éviter mais plutôt comme une mauvaise habitude du passé.
Néanmoins, il est clair que c’est bien le facteur psychologique qui est l’une des données les plus difficiles à gérer pour les anciens fumeurs. Et c’est pourquoi les techniques psychologiques ne sont pas à négliger lorsqu’on souhaite arrêter de fumer.
Voici donc quelques conseils qui peuvent vous aider dans votre la gestion de votre motivation.
Reléguer la cigarette au passé
Lors des premières semaines suivants l’arrêt du tabac, il est essentiel de penser à votre vie sans cigarette comme l’avènement d’un(e) nouveau/nouvelle “vous” et de se focaliser sur l’ensemble des choses positives que cela apporte dans votre vie quotidienne.
Beaucoup d’anciens fumeurs expliquent que le fait de s’occuper de certains projets leur a permis de ne pas rechuter. Vous pouvez par exemple vous investir dans des travaux concernant votre logement, commencer ou reprendre une activité sportive. Ce cercle vertueux favorise le patient à ne pas abandonner et à associer le tabac au “vieux moi” et le “nouveau moi” à une vie sans cigarette.
Maîtriser votre distraction
Le simple fait d’être assis dans un transport en commun ou dans une salle d’attente peut devenir une épreuve pour un ex-fumeur. L’esprit peut facilement s’égarer et la tentation de fumer peut être difficile à combattre, notamment pendant les premiers jours d’arrêt.
Il est donc primordial que toute personne voulant arrêter le tabac apprenne à trouver ses propres distractions. Pour certains, la lecture d’un livre sera suffisante pour faire disparaître l’envie de fumer. Au contraire, pour d’autres ex-fumeurs la distraction sera plus difficile à gérer. Cette dernière est différente d’une personne à une autre et elle peut consister en l’appel d’un proche ou dans la pratique de jeux de concentration ou de pratiques sportives.
La distraction est une arme essentiel de l’ex-fumeur. C’est pourquoi, si vous avez récemment arrêté de fumer, prenez le temps de réfléchir à une technique de distraction qui fonctionnera afin d’éviter toute rechute pendant les premières semaines.
Se confronter de manière frontale à la tentation
C’est un moment que beaucoup d’ex-fumeurs redoutent. La tentation peut être constante et se traduire par exemple par la traditionnelle pause cigarette au travail. Généralement, le nouveau ex-fumeur devra décider entre ne pas rejoindre ses collègues à l’extérieur ou être social et être confronté à la tentation de la cigarette.
Évidemment, plus on évite la confrontation, plus le risque de rechute diminue. Mais l’alternative la plus courageuse (mais aussi dangereuse), qui vous permettra de vous sentir fort est d’accompagner vos collègues, vos amis, votre famille lorsqu’ils fument leur cigarette. Le fait de ne pas craquer, alors même que vous êtes entouré de personnes fumant, vous renforcera dans votre capacité à vous sentir en sécurité et à ne pas céder à la tentation.
Cette confrontation est plutôt à éviter dans les premiers jours qui suivent la décision d’arrêter de fumer. C’est un test qui s’adresse en majorité aux personnes qui ont déjà dépassé les obstacles initiaux de l’arrêt de la cigarette.
N’oubliez jamais que ce sont les substances chimiques qui parlent
Quand les pensées conduisent à une envie de fumer, ce qui arrive fréquemment aux personnes ayant arrêté la cigarette récemment, il peut être intéressant d’isoler cette pensée et de l’analyser pour ce qu’elle est : une réaction chimique.
L’une des clés pour contrer les effets du manque est de réaliser qu’après un certain temps, le corps arrivera à rééquilibrer de lui-même l’absence de nicotine et les sensations de manque disparaîtront. L’envie de fumer est uniquement un écho de la dernière cigarette fumée. Cet écho diminuera petit à petit.
Pour obtenir des conseils relatifs à l’arrêt de la cigarette, veuillez en discuter avec votre médecin généraliste. N’hésitez pas non plus à consulter le site internet de tabac-info-service ou de les appeler au 39 89 afin de discuter directement avec un spécialiste.